Atakora Festafrica.
Nous sommes en 2005, mon fils Yoan as entrepris depuis quelques temps de faire de la danse "HIp-Hop" et de la musique "Rap". En janvier il participe à une soirée spectacle danse dans la salle Mansard quartier des Grésilles à Dijon.
Ce soir là ma belle-mère est présente, et elle s'exclame : "Oh il dance bien le petit "bougnoul", sauf qu'elle parle de mon fils qui n'a rien d'un arabe.
Par la suite il fait la connaissance d'un togolais, Sohou Abalou Paulin Ataké qui est musicien et qui propose ses services à des jeunes qui cherchent à enregistrer des morceaux. Il dispose d'un studio d'enregistrement rudimentaire mais qui permet de faire des petits enregistrements d'assez bonne qualité rue de l'arquebuse à Dijon.
Je fais donc la connaissance de ce "Papa Sohou" parce que je véhicule mon fils pour réaliser ses projets. Il me parle d'un projet qu'il développe avec d'autres personnes, et je commence à m'intéresser à ce qui sera "Atakora Fest Africa", un festival de musique et une fenêtre ouverte sur l'artisanat africain soutenu par des associations locales de bourgogne et autres.