Belles histoires.

Rencontre improbable sur geneanet.

En 2018, je trouve sur le site "geneanet.org" une entrée dans un arbre en ligne qui regroupe des données sur mes ancêtres belges. Je tente ma chance en contactant celle qui est, sans que je le saches, une petite cousine : elle s'appelle Stéphanie Machon.

Première surprise, elle répond à mon message. Je tente alors de proposer une rencontre, elle m'annonce qu'elle s’apprête à venir travailler à Dijon, dans un service du Rectorat où j'exerce moi-même la profession d'informaticien.

J'en tombe des nues. Nous faisons connaissance en septembre 2018, d'abord au rectorat, puis elle vient chez moi, avec sa petite Modéna.

Je lui donne quelques vieilles photos de ma grand-mère Maria Meseure afin qu'elle tente avec ses parents d'identifier des personnes qui me sont étrangères.

Et comme on dit dans les séries télé : "ça match !". Certains personnages sont identifiés, et j’apprends à reconnaître le visage de Marceline Meseure, la tante qui a reconnu et élevé ma mère pendant les premières années de sa vie.

Cette dernière a été mariée à un certain Cools Léopold et ils ont eu un enfant, Jean-François, qui lui même a en eu deux enfants, Daniel et Michel.

Un contact est établi avec Michel Cools, et Daniel nous invite à une cousinade en juillet 2019 dans l'Eure. Nous sommes 19 pour partager un couscous, et surtout des moments inoubliables de fraternisation autour d'instruments de musique. Nous gravons l'évènement sur la pellicule et surtout dans nos cœurs (suite en cliquant sur le lien ci-dessous).

Les Cousins Belges.

Visite touristique transformée en apéritif.

Année 2015, nous sommes sur la trace de Joseph le "patriarche" à Meyssac, nous tournons dans cette ville inconnue, et au détour d'une rue !?

La "Maison Salvant".... Mon arrière grand-mère s'appelait Marie Salvan.

Je m'arrête un moment, je recule de quelques pas, un homme est à sa fenêtre. J'ose un bonjour, "Se pourrait-il que la personne à qui je m'adresse porte le patronyme Salvan ?"

Il me répond "Oui, je suis Simon Salvant". je poursuis : "Je suis sur les traces de mes origines corréziennes, mon arrière grand-mère s'appelait Marie Salvan. Avez-vous développé votre arbre généalogique ?"

Et la réponse est "Oui". Il descend jusque dans la rue, et m'invite à prendre l'apéritif. Cela tombe bien, il est 11h30, et il fait chaud.

Nous discutons généalogie, histoire, patrimoine.

Il a eu vent de l'histoire d'un personnage qui serait lui aussi parti pour un engagement à rejoindre le contingent vers l'Indochine.

Peu de chance que nous soyons cousins, en tout  cas jusque là, pas de trace de parenté.

Mais l'homme a été conseiller municipal à Meyssac, et il a souvenir d'un "Girodolle" domicilié dans le hameau "Le Chauze" à l"entrée sud du village.

Nous échangeons nos coordonnées téléphoniques, et il me rappelle après deux journées pour m'emmener visualiser la maison natale de ce "patriarche" qui m'amène à Meyssac.

Les Cousins Corréziens.

Une panne de voiture, qui finit en visite de musée à Chavignon.

Samedi 5 août 2017, en route pour le Nord, attendus à Nivelle, non loin de Saint Amand les Eaux, nous sommes tombé en panne dans ce village de Chavignon, entre Soissons et Laon, dans l'Aisne.

Mon véhicule donne des signes de panne depuis notre départ de Reims où nous avons passé trois jours ; c'est l'alternateur qui est en cause.

Je ne peux pas couper le contact sous peine de ne plus pouvoir continuer mon chemin. Nous cherchons un garage ouvert, et personne à l'horizon. Nous trouvons enfin un postier qui dans sa tournée nous indique un garage possiblement ouvert.

Nous arrivons aux abords d'un grand bâtiment, et quelques personnes s'affairent à l'intérieur. Je pose mon problème au garagiste qui me dit qu'il est là de façon exceptionnelle.

Il y a là, depuis peu, une véhicule identique au mien qui a été accidenté. On me propose donc de récupérer l'alternateur sur cette épave, et de me dépanner, mais cela va prendre 3 heures.

Il est 11h30, nous décidons d'aller pique-niquer auprès d'un étang situé non loin de là.

Je suis venu à Chavignon dans un but précis : comprendre pourquoi mon "patriarche" possède ici, comme à Haiphong, une rue à son nom.

Repas fini, je fais le tour d'un village désert, il n'y pas âme qui vive. Soudain, une femme traverse au loin une rue, et fait le chemin inverse avant que je n'arrive à la rejoindre. Elle est entrée dans une maison. Je sonne, un homme d'un certain âge m'ouvre et je questionne : "J'aurais bien voulu rencontrer une personne de la mairie, mais elle est fermée. Il y a dans ce village une plaque de rue qui porte mon patronyme, et j'aimerais qu'on m'explique."

Ici le résultat de mes recherches.